Peux-tu nous parler de ton expérience et de tes motivations, en tant que président-fondateur, au sein d’École du Louvre Junior Conseil ?
Pour être franc, j’ai fait un stage à Drouot au début de mon cursus à l’École du Louvre ; et n’étant pas issu du monde de l’art, je me suis rendu compte que si je voulais réussir dans ce monde extrêmement concurrentiel, il allait falloir que je me crée mon propre réseau. J’ai donc fondé cette association en me disant qu’il fallait que je puisse parler d’égal à égal avec les grands acteurs du milieu, car avec École du Louvre Junior Conseil on ne vient pas en tant que demandeur, mais avec des propositions, et d’un coup on devient un acteur. Cela permet à ceux qui s’engagent de sauter les étapes, d’envisager une carrière ambitieuse et d’être acteur de son propre destin professionnel ! J’avais aussi envie d’apporter le concept des Junior-Entreprises dans cette vénérable institution qu’est l’École du Louvre, parfois un peu réticence aux démarches très commerciales.
Quelles sont les compétences acquises avec la Junior qui t’ont ensuite servi dans le monde professionnel ?
Évidemment des compétences techniques, du réseau sur lequel s’appuyer par la suite, mais surtout de la confiance en soi : se rendre compte quand on a à peine 20 ans qu’on est capable de dialoguer d’égal à égal avec des acteurs importants donne le goût de l’indépendance, permet d’acquérir une véritable confiance en soi, de se forger en somme. Ça donne aussi le goût de la prise d’initiatives, et pour se lancer en indépendant comme j’ai fait, c’était une condition sine qua non.
Que dirais-tu aux étudiants qui hésitent encore à intégrer École du Louvre Junior Conseil ?
Je dirais que pour l’intégration professionnelle dans le monde de l’art et de la culture aujourd’hui, il est impératif de développer le plus d’expériences possibles. Intégrer cette association est une manière d’être un entrepreneur, d’aller frapper à toutes les portes, de dialoguer avec tous les acteurs du monde de l’art qu’on rêvait de rencontrer, en étant une force de proposition. Quand on a 20 ou 25 ans, c’est le rêve ; d’autant plus que le label « Junior-Entreprise » assure une écoute très positive. C’est l’occasion de rêver aux projets les plus variés, en envisageant la Junior comme un incroyable outil !
Il faut aussi garder en tête que si l’École du Louvre est un cocon très protecteur, c’est souvent la douche froide à la sortie, beaucoup restent sur le carreau. Mais EDLJC est la meilleure assurance vie que vous puissiez trouver !
Pour conclure, peux-tu nous donner 3 mots qui synthétisent ton expérience à la JE ?
Liberté, amitié et ambition. Liberté, car on est libre de proposer les projets que l’on veut à qui on veut ; amitié, car on noue des liens incroyables avec des gens qui resteront ses amis pour des années ; et ambition, car cette association permet de changer de regard sur son futur professionnel.
Par Galla Brodeur, Responsable Prospection 2020-2021